Projet

Un parc éolien à la Vallée de Joux

Conscientes de leurs responsabilités face aux défis climatique et énergétique (réchauffement, pénurie, vieillissement des centrales actuelles, abandon du nucléaire, etc.) les trois communes de la Vallée de Joux (Le Chenit, L’Abbaye et Le Lieu), propriétaires de la Société Electrique de la Vallée de Joux (SEVJ), ont mandaté celle-ci pour valoriser au mieux les ressources renouvelables de notre région.

Après plusieurs adaptations dictées par les études d’impacts, les mesures de vent, l’évolution de la technologie, les consignes du Conseil d’Etat vaudois et de l’Office Fédéral de l’Environnement, le projet de parc éolien Eoljoux, en développement sur notre territoire depuis plus de 10 ans, se dessine aujourd’hui autour de :

  • 7 éoliennes prévues sur les alpages du Grand-Plat de Bise et du Grand-Plat de Vent (sur le territoire de la commune du Chenit) pour une puissance totale de 21 MW environ ;
  • Qui produiront en moyenne 55 millions de kilowattheures par an (KWh/an) équivalents à la consommation électrique annuelle de la Vallée de Joux, industrie comprise.
  • Qui assureront à la commune une rémunération du droit de superficie de CHF 210’000 par an pendant 25 ans. Des recettes fiscales liées à l’impôt sur les sociétés et des dividendes suite à l’actionnariat créé pour porter le projet.
  • Qui permettront de pérenniser en suisse une production d’électricité sans CO2.
  • Pour un coût global de 60 millions de francs.

Carte de positionnement des éoliennes.

Carte de positionnement des éoliennes 

Historique du développement du projet

EtudeTerrainDans une situation de dépendance énergétique faute de produire sa propre électricité, la Vallée de Joux se trouve également dépendante des fluctuations du prix de l’énergie, en hausse depuis la libéralisation du marché de l’électricité. Pour satisfaire les besoins énergétiques de notre région, la SEVJ a donc imaginé en 2005 un projet de production d’électricité sur notre territoire. Les hauteurs de la Vallée de Joux, sur la chaîne du Jura, bénéficient de conditions de vent idéales pour l’implantation d’éoliennes. Des études pour envisager concrètement cette idée et produire notre propre énergie pour sécuriser notre consommation, stabiliser les prix et garantir aux habitants la distribution d’une énergie propre et respectueuse de l’environnement, ont donc été réalisées. La Loi sur l’énergie (LVLEne) ayant pour but la promotion d’« un approvisionnement énergétique suffisant, diversifié, sûr, économique et respectueux de l’environnement », est venue en 2007 conforter notre démarche inscrite également dans les objectifs du Grand Conseil du Canton de Vaud, « d’utiliser les énergies indigènes et de favoriser le recours aux énergies renouvelables ».

En 2008, le projet Eoljoux remplit les conditions requises pour faire partie du programme fédéral de renforcement de la production d’énergie renouvelable, en vue d’un approvisionnement durable en Suisse, et se voit accorder, par la société Swissgrid, l’accès à la RPC (rétribution à prix coûtant).

Motivés par ces encouragements, des études complémentaires ont donc été engagées pour la constitution du dossier d’étude de l’impact sur l’environnement.

Les principales études réalisées dès l’origine du projet

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L’ensemble des études d’impact sera communiqué dans le cadre de l’enquête publique

Le potentiel (gisement) de vent

Dès janvier 2007, des mesures de vent ont été effectuées à l’aide d’anémomètres placés sur l’antenne du Marchairuz pour connaître les vents présents dans la région et déterminer l’existence d’une corrélation avec les mesures réalisées depuis de nombreuses années à la station météorologique de La Dôle.

D’autres mesures ont été effectuées entre le 25 mai et le 20 septembre 2007 sur plusieurs emplacements à l’aide d’un appareil « SODAR » (SOnic Detection And Ranging) dont les premiers résultats ont confirmé le potentiel de vent à disposition, justifiant ainsi pleinement l’idée de réaliser un projet de parc éolien.

Lors de ces premières mesures, nous avons pris soin d’éviter les crêtes pour réduire l’impact paysager tout en cherchant à identifier les sites potentiels d’implantation et le type d’éolienne approprié.

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En mai 2009, une campagne de mesures de plus d’une année a été engagée sur l’alpage des Grands Plats afin de confirmer les résultats des mesures faites par sondage sur les sites préalablement identifiés (le Pré-de-Bière et le pâturage des Grands-Plats) et de déterminer, pour chaque saison, les vents réels à disposition. Les résultats ont confirmé pleinement le potentiel éolien du site et ont permis d’affiner les prévisions de production.

L’emplacement des machines a quant à lui été étudié à l’aide de la rose des vents qui nous a permis de déterminer les axes principaux dans lesquels les éoliennes devront être éloignées l’une de l’autre.

En 2010, le projet Eoljoux se concentre sur les Grands-Plats

Le choix d’un site d’implantation pour un parc éolien dépend à la fois du gisement de vent, des conclusions des études environnementales et paysagères mais aussi de la configuration du terrain.

Après une pré-étude sur l’ensemble de la Vallée de Joux, deux sites avaient été retenus : les alpages des Grands-Plats et le Pré de Bière. A la demande du Conseil d’Etat vaudois et de l’Office Fédéral de l’Environnement, les études sont poursuivies pour la constitution du dossier du Plan Partiel d’Affectation (PPA) uniquement sur les alpages des Grands-Plats. Le site du Pré de Bière est jugé (trop) centré dans le périmètre de protection (1022) de l’Inventaire Fédéral des Paysages (IFP), contrairement aux alpages situés en bordure de la zone. Nous avons donc suspendu les études pour l’implantation de trois éoliennes au Pré de Bière et avons concentré nos efforts sur les alpages des Grands-Plats pour lesquels des mesures de vent et des études complémentaires ont été réalisées pour affiner la position des éoliennes et tenir compte des contraintes réglementaires, des recommandations des études réalisées et des consignes du Conseil d’Etat vaudois et de l’Office Fédéral de l’Environnement.

IFP01Le projet Eoljoux a fait l’objet de plusieurs modifications avant de définir une implantation définitive. Par rapport à la première version d’implantation, deux éoliennes ont été écartées de la lisière sud-est, jugée trop sensible dans l’étude d’impact sur l’avifaune, et une éolienne a été replacée afin de respecter les distances.

De manière générale, le site d’implantation est localisé dans des secteurs de pâturages ouverts, exploités de manière assez intensive. Il n’y a pas d’association végétale rare ou protégée au sens de l’Ordonnance fédérale sur la protection de la nature (LPN art.18) et les espaces suffisamment vastes des Grands-Plats nous permettent d’éviter les zones sensibles du point de vue de la flore, même si les différentes études d’impacts menées jusqu’à maintenant démontrent un faible impact du parc éolien sur la nature en général.

Une prise en compte des milieux naturels et des paysages

Dans le but de réduire au maximum l’impact d’Eoljoux sur les milieux naturels et sur la végétation, l’implantation d’éoliennes sur des pâturages ouverts, comprenant déjà des routes et des chemins, s’est avérée pertinente suite aux études sur les milieux naturels et la végétation réalisées pour déterminer les impacts au niveau des aires définies par le Plan Partiel d’Affectation (PPA).

projet3 2Si le site des Grands-Plats est enregistré dans plusieurs inventaires, le secteur d’implantation du projet Eoljoux ne comprend aucune particularité documentée dans l’inventaire des biotopes. La base de données du centre du réseau suisse de floristique (CRSF) ne contient pas de données en rapport avec la zone concernée par le projet.

La décision de rester à l’extérieur des zones boisées pour éviter la coupe de nombreux arbres a été prise très rapidement tout comme celle de ne pas créer d’accès supplémentaires à l’intérieur des zones d’importance faunistique et floristique de nos forêts. Toutefois, l’emplacement exact des éoliennes a été défini en fonction des études réalisées sur les espèces présentes sur la zone d’implantation potentielle mais aussi du périmètre utilisé lors des travaux de construction.

projet3Le type d’éoliennes identifié répond au besoin de préserver l’avifaune locale et notamment le Grand Tétras puisqu’il permet de se situer à l’extérieur du territoire usuel de l’habitat coutumier de ces espèces, mais le choix des éoliennes n’est pas encore définitif, nous suivons les évolutions technologiques pour choisir, au moment de la construction du parc, le type de machines qui respecte le mieux nos paysages et notre biodiversité

Les études sur l’avifaune et les chiroptères (chauves-souris)

Les études menées tout le long du développement du projet nous ont permis d’identifier les espèces d’oiseaux nicheurs et migrateurs présentes sur le site, de définir leur degré de vulnérabilité face aux éoliennes et de déterminer l’importance des flux migratoires.

Avifaune02Les nombreuses heures de recensement sur site ont permis d’identifier 58 espèces d’oiseaux nicheurs dont 4 sont considérées comme menacées en Suisse et 39 espèces d’oiseaux migrateurs.

L’éloignement des éoliennes de la lisière tout comme l’éloignement de l’aire de Croule de la Bécasse des bois (environ 1 km) permettront de minimiser l’impact du parc sur ces espèces ainsi que les risques de collision.

Dans l’ensemble, les conclusions des études montrent que les niveaux des risques liés aux éoliennes sont considérés comme faibles à très faibles.

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 Toutefois, l’étude spécifique au Grand Tétras réalisée pour connaître l’impact des éoliennes sur cette espèce en particulier, recommande un suivi de la population nous permettant ainsi de suivre de facto les autres espèces identifiées.

Entre 2010 et 2012, des mesures sur les espèces de chauves-souris ont été effectuées à l’aide d’appareils (Batcorders) d’enregistrement automatique des ultrasons émis par les chauves-souris sur le site d’implantation du projet mais également au Gouffre de la Pleine-Lune.

Ces mesures ont eu lieu du 8 septembre au 15 novembre 2010, du 21 avril au 7 octobre 2011 et du 8 mai au 7 novembre 2012.

Chiroptere01Les conclusions des enregistrements indiquent une faible activité des chauves-souris sur les sites étudiés bien qu’un pic ait été constaté pour les mois de juillet et août. Les espèces migratrices comme la Pipistrelle de Nathusius, la Noctule commune et la Noctule de Leisler n’ont été enregistrées qu’en très faible quantité.

En somme, il n’y a pas de signe de migration significative sur la zone d’implantation du projet Eoljoux et l’activité est relativement faible sur le site-même voire une forte diminution de la présence de chauves-souris à 50 mètres d’altitude par rapport au sol a été constatée.

Les enjeux paysagers

Ayant la ferme volonté de préserver nos magnifiques paysages façonnés par la nature et par nos ancêtres, le choix du site d’implantation a fait l’objet d’une attention toute particulière.

GentianeNous avons tout d’abord renoncé à exploiter les crêtes, pourtant plus ventées que tout autre site, pour réduire l’impact visuel. Nous avons ensuite réalisé des mesures de vent et des études d’impact environnemental sur plusieurs endroits pour identifier le site le plus propice et avons suivi les consignes du Conseil d’Etat vaudois et de l’Office Fédéral de l’Environnement pour définir le site d’implantation.

Les alpages des Grands-Plats sont situés de façon à limiter au maximum l’impact paysager puisqu’ils sont à une altitude intermédiaire entre le fond de la Vallée et la crête, sont entourés de forêts, et éloignés des habitations aux alentours.

Le périmètre étudié pour connaître l’impact paysager comprend l’aire d’étude lointaine (rayon d’influence de 10 km au-delà duquel les éoliennes sont peu visibles) et l’aire d’étude immédiate (1 km autour du projet).

Au cours de l’avancement de l’étude du projet, diverses modifications importantes ont été apportées suite à la réalisation de l’étude d’impact sur le paysage.

Paysage09Ces diverses modifications nous ont amenés à demander au bureau Dolci à Yverdon une mise à jour de l’étude d’impact paysager. L’ensemble des photomontages ont ainsi été réactualisés en fonction des modifications et ont été réalisés selon une nouvelle méthode (utilisant Google-Earth) permettant une plus grande précision.

 Les photomontages on été réalisés depuis des points de vue exigés par l’Etat et le service territorial. L’ensemble des photomontages sera mis à la disposition du public au moment de l’enquête publique. Pour visualiser les photomontages, cliquez sur les visuels ci-dessous: 

Sécurité, santé publique et autres contraintes techniques :

Le Bruit

La technologie d’éoliennes prévue, sans boîte à vitesse, est particulièrement silencieuse en comparaison à la technologie utilisée précédemment. Cette évolution fait que dans les pays où l’énergie du vent est largement exploitée, comme au Danemark par exemple, l’implantation de parcs éoliens à proximité immédiate des habitations est parfaitement acceptée.

Distance aux habitations

Il n’existe pas de réglementation en Suisse sur la distance aux habitations à respecter lors de l’implantation d’éoliennes. Toutefois, le parc éolien Eoljoux dans son ensemble va bien au-delà des recommandations du Canton de Vaud qui préconise 300 mètres et respecte également la réglementation française (500 m des habitations) car l’éolienne la plus proche de la première habitation française se trouve à plus de 800 mètres.  

Nous avons ainsi souhaité éloigner nos éoliennes des habitations dans le souci d’éviter les nuisances éventuelles aux riverains du projet.

Les ombres clignotantes ou effet stroboscopique

Ombre01Il se manifeste par une intermittence lumière/ombrage et résulte de la rotation des pales devant le soleil. Cet effet ne se présente que lorsque certaines conditions sont réunies : vent supérieur à 3m/s, rotors orientés perpendiculairement aux rayons du soleil, ciel dégagé et position relativement basse du soleil.

Etant donné que la distance minimale des éoliennes aux premières habitations françaises est de 800 mètres et que les ombres sont estompées par la diffusion de lumière dans l’air et par l’environnement, les éoliennes ne peuvent être à l’origine de nuisances stroboscopiques sur les habitations.

En revanche, et bien qu’il n’existe pas de base légale en Suisse en matière d’ombres clignotantes, les deux chalets d’alpage situés sur les Grands-Plats ainsi que les trois premiers chalets de loisirs situés sur les Petits-Plats sont potentiellement concernés par les ombres des éoliennes, de mars à mai et d’août à octobre selon les conclusions des études, 1H00 environ entre 10h et 11h30.

Ne s’agissant pas d’habitations mais de chalets occupés occasionnellement, des mesures pour éviter les nuisances pourront être envisagées une fois le parc installé et les chalets occupés.

Eoljoux ne perturbera pas le radar météo de La Dôle

En raison de la distance entre le radar météorologique de La Dôle et l’emplacement des éoliennes prévu (< de 20 km), une analyse détaillée a été nécessaire pour comprendre l’importance des perturbations potentielles.

Radar_La_Dole (1)Grâce au profil du terrain prévu pour l’implantation du projet, soit entre La Dôle et les Grand Plants de Bise, où la présence d’une élévation provoque déjà une certaine dégradation de la mesure du radar météorologique, l’installation d’éoliennes n’augmentera pas de manière significative les perturbations déjà présentes.

L’étude ayant confirmé cette situation, l’Office fédéral de météorologie et de climatologie n’a pas formulé des réserves quant à la réalisation d’Eoljoux.

Eoljoux ne perturbera pas la navigation aérienne

Conformément à la législation sur le transport aérien, une étude d’impact a été mandatée à l’organe suisse du contrôle aérien Skyguide. Cette étude a eu pour but de contrôler la compatibilité du parc éolien Eoljoux avec les circuits de navigation de vol aux instruments (IFR) ainsi que l’influence que les éoliennes pourraient avoir sur les moyens de communication et les systèmes de surveillance radar de la navigation aérienne.

Les conclusions de cette étude d’impact confirment que le projet Eoljoux n’a pas d’impact sur les sources de surveillance existantes et Skyguide émet un préavis positif à l’implantation d’Eoljoux.

La participation d’Eoljoux à des objectifs régionaux et ses bénéfices locaux

Objectifs du Canton

Avec 7 éoliennes qui produisent environ 55 millions de kWh par an pendant 25 ans, le projet Eoljoux s’inscrit pleinement dans la planification éolienne vaudoise et dans les objectifs de la stratégie énergétique de la Confédération.

Eoljoux évite aussi l’émission de CO2 dans l’atmosphère et contribue à lutter contre le phénomène du réchauffement climatique dont les conséquences sur nos paysages et les impacts néfastes sur le Grand Tétras et sur les altitudes limites des espèces végétales sont à redouter, tout comme la prolifération d’épicéas sur les crêtes du Jura, alors que le foyard se développe davantage sur les flancs de la Vallée.

Retombées locales

Le projet Eoljoux sera détenu au minimum à 75 % par les communes de la Vallée de Joux et par la SEVJ (appartenant aux communes). Divers projets sont d’ores et déjà envisagés en collaboration avec le futur Parc Naturel, notamment pour étudier l’impact réel des éoliennes sur l’avifaune et pour favoriser le développement du Grand-Tétras dans la région. Ainsi, il est estimé que les bénéfices correspondent à l’investissement d’un million de francs sur le territoire communal pour préserver la zone forestière. 

Nous envisageons également un programme d’encouragement à l’économie d’énergie en soutenant la rénovation thermique des bâtiments à la Vallée de Joux.

Prochaines étapes

Avant l’inauguration, les travaux suivants sont nécessaires

Pendant une période de 2 à 3 ans

Commande des éoliennes (2 ans et demi de délai de livraison)

  • Aménagement des accès.
  • Construction des fondations.
  • Création des raccordements électriques au réseau.
  • Réception des composants et assemblage des éoliennes.

Pour l’obtention du permis de construire, les opérations suivantes sont nécessaires

Pendant une période d’environ 10 ans

  • Constitution du dossier pour le plan partiel d’affectation (PPA) et des documents annexes (Etude d’impact sur le faune, la flore, le paysage, la forêt, le sol, etc.)
  • Mise en consultation de ces documents dans les services de l’Etat.
  • Mise à l’enquête publique du PPA.
  • Acceptation du PPA par le Conseil communal du Chenit.
  • Etudes géologiques et détermination exacte de l’emplacement des éoliennes.
  • Mise à l’enquête publique et octroi des permis de construire.

Les travaux effectués et dates clés

  • 23 novembre 2015

    Le Conseil communal a accepté le plan partiel d'affectation (PPA) et levé les oppositions. Un référendum spontané sera organisé. 

  • Juillet 2015

    La Municipalité du Chenit adopte et transmet au bureau du Conseil communal le préavis pour le plan partiel d'affectation (PPA).

  • 26 novembre 2014

    Mise à l'enquête publique du plan partiel d'affectation (PPA).

  • 21 mars 2014

    Envoi par l'Etat des remarques effectuées sur notre dossier lors de l'examen préalable complémentaire.

  • 21 mars 2014

    Envoi par l'Etat des remarques effectuées sur notre dossier lors de l'examen préalable complémentaire.

  • 4 septembre 2013

    L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) donne son accord à Eoljoux. Cet accord a été donné après consultation de Skyguide (contrôle aérien civile et militaire) et du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

  • 4 septembre 2013

    L'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) donne son accord à Eoljoux. Cet accord a été donné après consultation de Skyguide (contrôle aérien civile et militaire) et du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS).

  • 12 juillet 2013

    Transmission des documents du PPA aux services de l'Etat pour l'examen préalable complémentaire.

  • Printemps 2013

    Le projet est adapté pour l'exploitation d'éoliennes Enercon E-115 de 3MW au lieu d'éoliennes Enercon E-101

  • 7 mai 2012

    Le projet Eoljoux est intégré dans la planification éolienne cantonale mise en consultation par le Conseil d'Etat.

  • 9 décembre 2011

    Eoljoux et le WWF trouvent un terrain d'entente et décident d'associer la production d'énergie éolienne aux Grands-Plats avec un programme d'économie d'énergie.

  • 7 novembre 2011

    Réception des préavis des services (après 11 mois) sans le rapport de synthèse du SDT !

  • 16 février 2011

    Courrier du SEVEN aux entreprises électriques et promoteurs de projets éoliens précisant la volonté du Conseil d'Etat de planifier les projets éoliens

  • 24 janvier 2011

    Le SDT confirme la recevabilité de notre dossier et le transmet dans les services pour consultation. Contrairement à ce qui nous avais été annoncé oralement, la durée de cette consultation ne sera pas de 3 mois, mais de 6 mois. Le retour de consultation devra donc nous parvenir "au plus tard le 7 juin 2011" selon le SDT.

  • 1er décembre 2010

    Les documents du PPA sont acceptés par la Municipalité de la commune du Chenit (commune territoriale) pour l'envoi à l'enquête préalable dans les services de l'Etat.

  • 7 décembre 2010

    Lors d'une présentation à la CIPE (Commission de coordination Interdépartementale pour la protection de l'environnement), le projet Eoljoux est officiellement déposé pour une enquête préalable de trois mois dans les services de l'Etat.

  • 9 juillet 2010

    La campagne d'une année de mesure de vent est terminée.

  • 15 juin 2010

    L'Office fédéral de météorologie et de climatologie donne son accord pour Eoljoux, confirmant que notre projet ne perturbera pas le radar météo de La Dôle.

  • Mars 2010 

    Réception de l'étude de protection des sols.

  • 7 avril 2009

    Les représentants d'Eoljoux sont reçus par une délégation cantonale menée par Mme la Conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro, cheffe du département concerné, afin de présenter le projet.

  • 13 mars 2009

    La commission consultative cantonale pour la protection de la nature publie ses critères d'évaluations des projets éoliens.

  • 18 mars 2009

    Mme Josianne Aubert, Conseillère nationale, dépose une interpellation au Conseil national demandant au Conseil fédéral s'il entend reconsidérer, au vu des enjeux énergétiques primordiaux, l'interprétation des règles concernant l'implantation d'éoliennes dans une zone protégée comme les IFP.

  • 6 février 2008

    Envoi à l'Office fédéral de l'aviation d'un dossier d'annonce d'obstacle à la navigation aérienne.

  • 12 février 2008

    Première séance de coordination avec les propriétaires et amodiateurs des alpages concernés.

  • 15 janvier 2008

    Création d'un groupe de travail pour la communication sur le projet Eoljoux.

  • 5 décembre 2007

    Présentation du projet aux associations de protection de la nature, à la presse et à la population de la Vallée de Joux.

  • 10 juillet 2007

    Présentation préliminaire du projet à la conservation de la faune au SFFN.

  • 23 mai 2007

    Présentation préliminaire du projet à la conservation de la flore au SFFN (Service cantonal des forêts, de la faune et de la nature).

  • 19 avril 2007

    Présentation préliminaire du projet au SEVEN (Service cantonal de l'environnement et de l'énergie).

  • 24 décembre 2006

    Installation d'un anémomètre sur l'antenne du Marchairuz et début des mesures de vent.

  • 25 novembre 2005

    Une délégation du Conseil d'administration et des cadres de la SEVJ visitent le chantier de construction de l'éolienne de Collonges en Valais.

  • Juin 2005

    Une étude préliminaire est effectuée afin de déterminer les possibilités locales d'installer des éoliennes à la Vallée. Plusieurs sites sont pré-sélectionnés en fonction de la qualité des vents estimés à l'aide d'outils informatiques.

  • 23 juin 2005

    Réunion à Berne avec Monsieur Walter Steinmann, Directeur de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN).

La construction, l’exploitation et le démantèlement

Le chantier de construction d’Eoljoux comporterait deux phases :

  • Une phase de chantier pour les travaux préparatoires concernant les accès (terrassement) qui devrait prendre quelques mois.
  • Une deuxième phase d’assemblage des éoliennes qui devrait prendre quelques semaines. 

Les lignes reliant les éoliennes au poste de raccordement seront enfouies dans le sol. Aucune ligne aérienne n’est envisagée.

FondationsL’exploitation du parc éolien Eoljoux est prévue pour une durée minimale de 25 ans. Elle consistera en grande partie en la gestion du fonctionnement du parc : orientation des nacelles et calage des pales pour s’adapter au vent, arrêt et démarrage en fonction de paramètres techniques, suivi de la production. L’entretien-maintenance et le suivi opérationnel des machines nécessiteront un passage régulier sur site.

Durant l’exploitation du parc éolien, aucune matière première n’est nécessaire. Les éoliennes produiront de l’électricité (produit sortant) à partir du vent (source d’énergie). On notera que le fonctionnement des installations ne nécessite aucun besoin en eau.

En fin d’exploitation, le démantèlement d’une éolienne est une opération techniquement simple qui consiste à :

  • Démonter les aérogénérateurs et évacuer des éléments
  • Restituer un terrain propre en enlevant notamment le matériau compacté sur l’aire de grutage.

Vegetation04Sauf intempéries, la durée de chantier du démontage est de 3 jours par éolienne, pour la machine proprement dite.

Des travaux qui représentent de 15 à 20 % du montant total de l’investissement seront menés par des entreprises locales (ingénierie civile, raccordement, terrassement).

Les impacts liés à la phase de chantier feront l’objet de mesures particulières de minimisation ou d’accompagnement, notamment par la circonscription au strict nécessaire des emprises et par une remise en état et une gestion rigoureuse et adéquate des matériaux terreux.