L’enquête publique confirme une forte acceptation locale

Parc éolien Eoljoux : l’enquête publique confirme une forte acceptation locale !

 
Au total, seules 9 oppositions ont été enregistrées. Alors que la plupart des projets mis à l’enquête récemment ont totalisé plusieurs dizaines, voire centaines d’opposants locaux, Eoljoux n’enregistre que trois oppositions de trois couples à la Vallée soit 6 signatures (à l’Orient, domicilié à 6,5 km du site, aux Bioux, à 8,8 km du site et à l’Abbaye à 14,5 km du site) ainsi qu’une opposition à Bois d’Amont (F) à 3,4 km du site.
 
Ceci confirme la volonté régionale de soutenir un projet raisonnable et proportionné. Les porteurs du projet se réjouissent de la prise de conscience des habitants de la Vallée de Joux qui ont compris les enjeux énergétiques du futur et qui acceptent d’assumer leur part dans le développement des énergies renouvelables.
 
Selon Jeannine Rainaud, Syndic de la Commune du Chenit : « Les Combiers ont bien compris l’intérêt public indéniable que suscite ce projet, porté par les communes et la société électrique leur appartenant, dans une région dynamique, à la fois économiquement forte et respectueuse de son patrimoine naturel. »
 
Les 5 autres oppositions proviennent d’associations de protection de la nature et d’associations d’opposition aux éoliennes. L’argument paysager est sans surprise le principal grief reproché à Eoljoux situé dans une zone inscrite à l’Inventaire Fédéral des Paysages. Laurent Reymondin, Municipal de la Commune du Chenit et Président de la Société Electrique de la Vallée de Joux, estime qu’une lecture très lacunaire de la législation amène ces associations à considérer à tort que les IFP sont intouchables ! Il s’étonne également qu’elles considèrent apparemment que les éoliennes sont par définition nuisibles à toute forme de faune, occultant les nombreuses études d’impacts réalisées pendant près de 10 ans pour ce projet, ainsi que celles réalisées dans le monde, démontrant qu’il est possible de concilier la production d’énergie éolienne avec la conservation de la faune.
 
Les porteurs du projet ont aussi été très surpris, à la lecture des oppositions des associations, de constater le déni total du défi énergétique des prochaines décennies, à l’heure même où le Conseil fédéral et les Chambres fédérales débattent de la loi sur l’énergie et où le Conseil national en fait un enjeu d’importance nationale. Alain Bourqui, Directeur général de la Société Electrique de la Vallée de Joux, estime que ce négationnisme d’un enjeu national est à la fois consternant et inquiétant de la part d’associations se voulant d’envergure nationale !
 
Alain Bourqui se dit également très surpris et déçu de l’attitude négative de certains médias qui, avant même la fin de l’enquête publique, ont été jusqu’à titrer « Pluie d’oppositions contre le parc éolien de la Vallée » sans même s’être renseignés au bureau communal ! Selon lui : « Ce manque d’impartialité et de rigueur n’est pas très professionnel ! Nous sommes quant à nous très satisfaits du peu d’oppositions reçues ! »
 
Il reste maintenant à la Commune du Chenit, commune territoriale du projet, d’analyser la recevabilité des diverses oppositions et à recevoir les opposants qui le souhaitent. L’équipe du projet apportera ensuite des réponses aux divers arguments en vue du dépôt d’un Préavis au législatif communal, si possible avant l’été.  
 
Pour plus d’informations :
Jeannine Rainaud, Syndic de la commune du Chenit au 079 754 13 18
Alain Bourqui, Directeur général de la Société électrique de la Vallée de Joux au 079 211 45 11
Laurent Reymondin, Municipal du Chenit et Président de la SEVJ au 079 691 08 69