Eoljoux ne perturbera pas le radar météo de La Dôle

Tenant compte de la distance entre le radar météorologique de La Dôle et l’emplacement des éoliennes une analyse détaillée a été nécessaire.

 
En effet, la distance entre La Dôle et les Grand Plants de Bise est inférieure à 20 km. Nous sommes ainsi confrontés à une situation délicate, ou les perturbations dans les mesures effectuées par le radar météorologique commencent à se manifester avec une certaine importance.
 
Dans la situation d’Eoljoux, un bénéfice est donné par le profil du terrain entre La Dôle et les Grand Plants de Bise, avec la présence d’une élévation du terrain qui elle-même provoque déjà une certaine dégradation de la mesure du radar météorologique. Pour cette raison, même si la distance est défavorable, on peut estimer que la construction d’éoliennes dans la région des Grands Plats de Bise ne devrait pas augmenter en manière significative les perturbations de la mesure du radar de La Dôle.
 
Suite à cette étude, l’Office fédéral de météorologie et de climatologie, renonce à formuler des réserves quand à la réalisation d’Eoljoux.
 
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Eole continue de progresser en Europe

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Communiqué de l’association suisse pour la promotion de l’énergie éolienne du 19 février 2015
 

2014, une année record pour l’éolien à travers le monde. En Europe, l‘énergie éolienne a apporté plus de nouvelles capacités que toutes les autres technologies de production d’énergie. L’Allemagne continue d’être le leader en Europe, alors que la Suisse, sans aucune nouvelle installation décroche la lanterne rouge. Pour 2015, la profession table sur une croissance mondiale robuste. En Suisse également, l’espoir demeure de voir l‘installation de plusieurs nouvelles éoliennes.

A l’échelle mondiale, 2014 est une année record. Jamais auparavant n’avaient été érigées autant de nouvelles installations. En tout, ce sont plus de 51’000 MW supplémentaires qui ont été installés, soit l’équivalent de la puissance de 51 tranches nucléaires de dernière génération. A l’échelle des pays, c’est la Chine qui s’est développée le plus, suivie par l’Allemagne et les USA. Par continent, c’est en Asie que l’expansion de l’énergie éolienne a été la plus forte. Avec ces nouvelles installations, la puissance éolienne mondiale totale se monte aujourd’hui à 369‘000 MW. Ces installations produiront en 2015 plus de 10 fois la consommation totale électrique Suisse.

En Europe, aucune autre technologie n’est parvenue à augmenter autant sa puissance que ne l’a fait l’énergie éolienne. Le photovoltaïque pointe à la seconde place. Toutes les autres technologies voient un nombre de nouvelles installations bien inférieur ou alors le voient compensé par des fermetures d’anciennes centrales. Sur approximativement 13‘000 MW de puissance éolienne nouvellement installé, on compte 10% de machines implantées au large des côtes (= éolien offshore).

L’Allemagne toujours leader, alors que la Suisse ferme la marche

L’Allemagne, malgré des conditions difficiles, conserve aisément sa première place en terme de développement (+5‘279 MW). Suivent la Grande-Bretagne (+1‘736 MW), la Suède (+1‘050 MW) et la France (+1‘042 MW).

Sur notre continent, Les pays qui comptent les puissances totales d’éolien les plus élevées sont, dans l’ordre, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande-Bretagne et la France.

Notre pays est en queue de peloton d’une technologie innovante productrice d’électricité.

Désormais, l’Europe peut se targuer, lors d’une année moyennement venteuse, de couvrir 10 % de la consommation électrique par l’éolien. Le Danemark détient à ce titre la palme mondiale en 2014, en ayant couvert, grâce à l’éolien, 39% de sa consommation électrique totale.

L’an passé, le courant éolien suisse a produit plus de 100 GWh. Cela correspond à une part inférieure à 0.2 % des besoins électriques de notre pays.

Perspectives mondiales réjouissantes, progression lente en Suisse

Les professionnels de l’éolien s’attendent à des taux de croissance robustes dans le monde. En Suisse, plus de 1‘300 MW de projets éoliens sont planifiés et permettraient de couvrir l’équivalent de la production de la centrale nucléaire de Mühleberg, A court terme, notre association escompte bien que, dans le Haut-Valais (Griespass), trois nouvelles machines puissent être installées en 2015.
 

 

L’enquête publique confirme une forte acceptation locale

Parc éolien Eoljoux : l’enquête publique confirme une forte acceptation locale !

 
Au total, seules 9 oppositions ont été enregistrées. Alors que la plupart des projets mis à l’enquête récemment ont totalisé plusieurs dizaines, voire centaines d’opposants locaux, Eoljoux n’enregistre que trois oppositions de trois couples à la Vallée soit 6 signatures (à l’Orient, domicilié à 6,5 km du site, aux Bioux, à 8,8 km du site et à l’Abbaye à 14,5 km du site) ainsi qu’une opposition à Bois d’Amont (F) à 3,4 km du site.
 
Ceci confirme la volonté régionale de soutenir un projet raisonnable et proportionné. Les porteurs du projet se réjouissent de la prise de conscience des habitants de la Vallée de Joux qui ont compris les enjeux énergétiques du futur et qui acceptent d’assumer leur part dans le développement des énergies renouvelables.
 
Selon Jeannine Rainaud, Syndic de la Commune du Chenit : « Les Combiers ont bien compris l’intérêt public indéniable que suscite ce projet, porté par les communes et la société électrique leur appartenant, dans une région dynamique, à la fois économiquement forte et respectueuse de son patrimoine naturel. »
 
Les 5 autres oppositions proviennent d’associations de protection de la nature et d’associations d’opposition aux éoliennes. L’argument paysager est sans surprise le principal grief reproché à Eoljoux situé dans une zone inscrite à l’Inventaire Fédéral des Paysages. Laurent Reymondin, Municipal de la Commune du Chenit et Président de la Société Electrique de la Vallée de Joux, estime qu’une lecture très lacunaire de la législation amène ces associations à considérer à tort que les IFP sont intouchables ! Il s’étonne également qu’elles considèrent apparemment que les éoliennes sont par définition nuisibles à toute forme de faune, occultant les nombreuses études d’impacts réalisées pendant près de 10 ans pour ce projet, ainsi que celles réalisées dans le monde, démontrant qu’il est possible de concilier la production d’énergie éolienne avec la conservation de la faune.
 
Les porteurs du projet ont aussi été très surpris, à la lecture des oppositions des associations, de constater le déni total du défi énergétique des prochaines décennies, à l’heure même où le Conseil fédéral et les Chambres fédérales débattent de la loi sur l’énergie et où le Conseil national en fait un enjeu d’importance nationale. Alain Bourqui, Directeur général de la Société Electrique de la Vallée de Joux, estime que ce négationnisme d’un enjeu national est à la fois consternant et inquiétant de la part d’associations se voulant d’envergure nationale !
 
Alain Bourqui se dit également très surpris et déçu de l’attitude négative de certains médias qui, avant même la fin de l’enquête publique, ont été jusqu’à titrer « Pluie d’oppositions contre le parc éolien de la Vallée » sans même s’être renseignés au bureau communal ! Selon lui : « Ce manque d’impartialité et de rigueur n’est pas très professionnel ! Nous sommes quant à nous très satisfaits du peu d’oppositions reçues ! »
 
Il reste maintenant à la Commune du Chenit, commune territoriale du projet, d’analyser la recevabilité des diverses oppositions et à recevoir les opposants qui le souhaitent. L’équipe du projet apportera ensuite des réponses aux divers arguments en vue du dépôt d’un Préavis au législatif communal, si possible avant l’été.  
 
Pour plus d’informations :
Jeannine Rainaud, Syndic de la commune du Chenit au 079 754 13 18
Alain Bourqui, Directeur général de la Société électrique de la Vallée de Joux au 079 211 45 11
Laurent Reymondin, Municipal du Chenit et Président de la SEVJ au 079 691 08 69

 

Le PPA Eoljoux est mis à l enquête publique

AVIS D’ENQUÊTE
Conformément aux dispositions de la Loi cantonale sur l’aménagement du territoire et les constructions (LATC) du 4 décembre 1985, la Municipalité du Chenit soumet à l’enquête publique, du 26 novembre 2014 au 26 décembre 2014 inclus,
 
  • le plan partiel d’affectation “Eoljoux” (plan et règlement) ;
  • la demande de défrichement y relative.
Conformément aux dispositions de la Loi cantonale sur les routes (LRou) du 10 décembre 1991 et de la Loi sur l’expropriation du 25 novembre 1974, la Municipalité du Chenit soumet à l’enquête publique, du 26 novembre 2014 au 26 décembre 2014 inclus, 
 
  • le transfert partiel de la route existante au domaine public au lieu-dit « Côte de la Bursine » ;
  • la demande de défrichement y relative.
Elle met en consultation durant le même délai :
 
  • le rapport justificatif selon l’article 47 OAT,
  • le rapport d’impact sur l’environnement.
Les dossiers sont déposés au greffe municipal où ils peuvent être consultés pendant les heures d’ouverture du bureau ou sur rendez-vous.

Les observations ou oppositions éventuelles peuvent être consignées directement sur la feuille d’enquête ou adressées, par écrit sous pli recommandé, à la Municipalité dans le délai d’enquête.

Une délégation de la Municipalité sera à disposition des intéressés pour toute information relative aux objets soumis à l’enquête publique le 18 décembre 2014 de 16 h à 19 h, à la Salle du Conseil communal, Hôtel de Ville – 1er étage, partie restaurant (Grand’Rue 31, 1347 Le Sentier).

 
                                                      La Municipalité